◦ groupe : vampire. ◦ mood : hungry. ◦ quote : It comes and goes in waves, I am only let to wonder why - greg laswell.
AWAY FROM THE LIGHT ◦ LOGEMENT : ◦ STATUT : En couple. ◦ WITH OR WITHOUT YOU :
Sujet: come back when you can - (nella) Dim 26 Déc - 22:41
❝ It's you. It's always been you. ❞ MADE BY MIDNIGHTSCLOCK, tumblr. → barcelona, come back when you can.
Cela faisait un peu plus d'une semaine que je n'avais pas vu Nella. Dix jours plus précisément. Elle était partie après notre dispute sans prendre la peine d'essayer de se calmer. Je n'avais d'ailleurs pas la moindre idée de l'endroit où elle se trouvait, mais le simple fait de l'imaginer crécher chez quelqu'un d'autre me nouait la gorge. Peut-être était-elle seulement dans une chambre d'hôtel, seule, je n'en savais rien, à vrai dire. Mais ce qui m'angoissait le plus était qu'il n'était pas normal de n'avoir absolument aucun signe de vie de sa part. Il était vrai que pendant dix ans, je n'avais su où elle était, mais cette fois-ci, tout était différent. Le mal-être s'ancrait dans mon corps, les jours passaient, et malgré mes recherches, je n'arrivais pas à la retrouver. L'idée qu'elle puisse être repartie ne me semblait plus si folle que ça. Pourtant, je la connaissais, et je savais qu'elle ne pourrait m'abandonner une deuxième fois, pas après tout le mal que cela avait causé, des deux côtés. La nuit était maintenant tombée depuis quelques minutes, et je m'apprêtai déjà à sortir. J'avais besoins de me changer les idées, et au risque de paraître parano, il fallait que je vérifie à nouveau de moi même que Nella ne trainait pas là où il ne fallait pas. J'avais attrapé une de mes vestes, celle en cuir brun et m'étais dirigée vers la porte. Des bruits de respiration saccadée provint alors de l'autre côté de la porte. J'avais eu un mouvement de recul, perturbée, et avais ensuite ouvert la porte d'un geste vif. Antonella posa son regard sur moi pour ensuite s'écrouler à mes pieds. Sans réfléchir, je l'avais prise dans mes bras pour aller la déposer sur notre lit. Je n'avais pas cherché à comprendre ce qu'il se passait, ni même essayé de la réveiller, car je savais que jamais un vampire ne se serrait écroulé de cette façon pour ensuite se relever la seconde d'après, comme si rien ne s'était passé. Quelque chose s'était réellement passé. Elle portait plusieurs marques de blessures sur le visage, et du sang séché était toujours visible sur son t-shirt. J'avais enserré son visage de mes deux mains, espérant pouvoir de cette façon lui faire reprendre conscience. Elle n'eut aucune réaction. Mais son souffle était toujours aussi court, et elle se cambrait, râlait. La douleur parcourait tout son corps. Je me hâtai jusqu'à frigo pour y prendre une pochette de sang. Je revins dans la chambre et perçait la pochette de mes canines. Nella semblait totalement inconsciente. J'avais amené la pochette jusqu'à sa bouche mais elle n'eut aucune réaction. « Allez bébé, me fais pas ça. Tu peux pas me lâcher. » Je ne pouvais pas risquer de renverser tout le sang de la pochette sur elle, cela n'aurait servi à rien. Je posai alors mes propres lèves au niveau du trou pour recueillir du sang sur mes lèvres. Sans tarder, je posai mes lèvres contre les siennes. Ce n'est que lorsque je me reculai et que le sang se déposa sur ses propres lèvres que l'odeur du sang restant dans la pochette lui parvint aux narines. Elle se releva alors doucement et en réclama d'avantage. Légèrement soulagée, j'avais porté la pochette jusqu'à ses lèvres. Ma main s'était placée derrière sa nuque pour pouvoir la soutenir. Nella posa ses mains sur les miennes, renforçant la poigne que j'avais déjà sur la pochette. Elle vida la pochette en très peu de temps. Lorsqu'elle eut bu la dernière goute, elle releva son regard vers moi, les canines toujours bien sorties. Je compris qu'elle n'était pas rassasiée. Je lui en rapportai une autre qu'elle tenue seule cette fois-ci. Ses blessures s'atténuèrent peu à peu. Sa soif également. La pochette à moitié vide, elle eut un mouvement de recul et se mit à grimacer en reprenant ses traits humains. Elle me jeta la pochette dans les mains. « C'est vraiment deg... » Mais elle ne sut pas finir sa phrase. Elle se remit à grimacer de douleur. J'allais près d'elle pour déposer un baiser sur son front et la forcer à s'étendre correctement sur le lit. « Calme-toi. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?» Elle secoua la tête, elle n'avait pas envie de parler. Pourtant, elle ne pouvait pas rester dans cet état. Elle allait mal. Comprenant qu'elle n'avait pas encore la force de parler, elle essaya de lever sa main jusqu'à mon visage. Il me fallut un moment pour remarquer qu'elle n'avait plus sa bague. Je relevai précipitamment mon regard dans le sien. Elle acquiesça, me faisant comprendre que quelqu'un lui avait enlevée. Je me blottis à ses côtés, déposant doucement ma main sur son ventre, et ma tête contre la sienne. « Qui t'a fait ça ?» « Deux gars. Ils... trainent toujours à deux. Enfin, je crois. Vampires. Au bar. » Je souris nerveusement. Je savais exactement qui avait fait une telle connerie. Je déposai un léger baiser sur ses lèvres et enlevai le pendentif de mon cou pour le mettre au poignet de Nella. « Chut. Je vois qui c'est. Ne bouge pas de là, et garde mon pendentif.» « Mais... » « Laisse moi faire. Il fait nuit, je n'en ai pas besoins.» « Non, reste. » J'avais déjà commencé à m'avancer vers la porte, mais sa voix m'empêcha d'aller plus loin. Sans même chercher à vouloir la contredire, je m'installai à nouveau à ses côtés. « Je m'en occuperai après. »
Antonella de Pablo
◦ groupe : vampire (caitiff). ◦ occupation(s) : sans emploi. ◦ mood : thirsty. ◦ quote : hell is empty and all the devils are here - william shakespeare.
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Sujet: Re: come back when you can - (nella) Sam 15 Jan - 13:37
J'allais les bouffer, faire de la bouillie avec leurs cerveaux. Je ne savais pas depuis combien de temps ils m'avaient garder dans cet entrepôt, à m'empoisonner avec de la verveine pour m'empêcher de leur répliquer. Des lâches, voilà ce que ces deux vampires étaient. Je pensais à Leah à chaque fois que je sentais ce breuvage me brûler de l'intérieur. Ils m'avaient frappés sans jamais aller plus loin. Je n'étais qu'un amusement pour eux, rien de plus. Ils m'avaient abandonner dans la matinée, emportant l'alliance de ma mère qui me permettait de voyager de jour, l'objet qu'ils m'avaient retirer à mon arrivée dans ce vieil entrepôt. Cet objet qui était le dernier souvenir que j'avais de ma mère. La nuit était tombée. Je ne m'étais pas nourrie depuis des jours mais j'avais besoin de voir Leah avant de le faire, de m'assurer qu'elle allait bien. J'étais faible, c'était pire que lors de mes premiers mois en tant que vampire où j'avais essayer de résister au sang et que je refusais catégoriquement de me nourrir de cette texture rouge qui m'écœurait depuis l'enfance. Lentement et faiblement, non sans me heurter quelques gros objets sur mon passage, j'avais réussi à traverser la ville jusqu'à l'appartement sous la pleine lune que le ciel nous offrait ce soir-là. Une chance pour moi que je ne croyais pas à ces histoires de loups. Je montais au mieux les marches, la main posée sur mon ventre. Comme j'étais faible et non-nourrie, mes plaies ne s'étaient pas totalement refermées. Le processus se présentant comme plus lent dans ces cas-là. J'étais horriblement fatiguée. Je m'accrochais au mur pour ne pas rencontrer le sol. Je n'avais même plus la force tant l'effort que je venais d'exécuter était énorme à mes yeux. J'avais également du mal à respirer. La porte de l'appartement s'ouvrit de façon vive. Je croisais le regard de Leah, un sourire naquit sur mes lèvres et je me laissais tomber parterre, trop épuisée et incapable de me maintenir plus longtemps debout. Mes yeux se fermèrent et le noir. Je me réveillais sur notre lit en sentant les lèvres de Leah sur les miennes. Mais en sentant tout particulièrement le sang qu'elle avait déposée sur ses lèvres pour me faire reprendre conscience. Mes yeux s'ouvrirent et je me relevais pour en redemander. Je vis le regard soulager de Leah, je lui avais fais une sacré peur. Jamais elle ne m'avait vu faible de cette façon. C'était souvent le contraire. Elle glissa sa main derrière ma nuque pour me maintenir dans la position dans laquelle je m'étais mise avant de rapprocher la pochette de sang de mes lèvres. J'appuyais moi-même sur ses mains pour faire couler le sang plus rapidement dans ma gorge. Je sentais mes plaies se refermer et mes yeux ainsi que ma peau prendre une autre teinte que celle d'un vampire au bord de la mort. Je retirais mes canines du plastique pour regarder Leah qui comprit que je ne m'étais pas encore nourrie à ma faim. Leah disparu très vite pour réapparaître deux fois plus vite, une seconde pochette à la main. Je n'eus pas besoin de son aide cette fois mais je ne la quittais pas des yeux, avant tout par peur qu'on ne me l'enlève. Je lui tendais la pochette, à moitié vide. J'étais rassasiée mais très écoeurée par ce qui venait de m'apaiser. Ce sang avait un goût de frigo. « C'est vraiment deg… » Je me mordais la lèvre pour ne pas crier. La douleur était certes légèrement apaisée mais toujours présente. Leah s'installa à mes côtés sur le lit et déposa ses lèvres sur mon front. « Calme-toi. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Je secouais la tête. Je ne voulais pas lui en parler. Je détestais être prise en pitié et même si je savais que Leah ne le verrait jamais comme ça, c'était quelque chose qui m'était dure à accepter. Seulement Leah me lançait ce regard suppliant, celui qui m'empêchait de lui résister d'une quelconque forme. Elle avait comprit. Encore faible, je relevais ma main au niveau de son visage pour qu'elle s'aperçoive qu'il me manquait ma bague. Je me sentais mal rien qu'en pensant que quelqu'un m'avait retirer l'alliance de ma mère. Non seulement je n'étais plus autorisée à sortir en journée mais j'avais l'impression que l'on m'avait déshéritée, que je n'étais plus une de Pablo. Leah croisa mon regard, inquiète et j'hochais la tête. Elle avait comprit que le cas était grave, jamais je n'aurais laisser me retirer cette alliance et même faible, j'avais lutée pour qu'elle ne quitte pas mon doigt. Comprenant ma douleur car seule elle savait ce que cette bague représentait pour moi, elle se blottie contre mon corps et déposa sa main sur mon ventre. Son front se colla au mien. « Qui t'a fait ça ? » Je ne savais pas si c'était une bonne idée de lui dire car je savais qu'elle irait me venger et j'avais peur qu'ils s'en prennent à elle comme il s'en était prit à moi. Mais une nouvelle fois, son regard m'empêcha de ne pas continuer. « Deux gars. Ils… trainent toujours à deux. Enfin, je crois. Vampires. Au bar. » J'essayais de lui en dire un maximum sans trop m'épuiser, c'est pour ça que je ne m'exprimais pas en des phrases complètes. Je savais qu'elle connaissait les deux hommes dont je lui parlais, son sourire me le montrait. Leah déposa un baiser sur mes lèvres et retira sa chaîne avec son pendentif que je lui avais offert et qui lui permettait de voyager de jour. Un autre objet à ma mère. Elle me le mit au poignet et elle m'interrompit avant que je ne puisse protester. « Chut. Je vois qui c'est. Ne bouge pas de là, et garde mon pendentif. » Je ne voulais pas qu'elle y aille. Et encore moins qu'elle y aille sans son pendentif. « Mais… » « Laisse moi faire. Il fait nuit, je n'en ai pas besoins. » Elle s'éclipsa très vite mais pas assez vite. « Non, reste. » Ma voix était légèrement brisée, des larmes s'étaient mêlées à ma supplication. Leah s'arrêta sur le pas de la porte et revint se placer à mes côtés en une fraction de secondes. « Je m'en occuperai après. » Elle entoura mon corps de ses bras et j'enfouissais ma tête dans son cou tout en m'imprégnant au mieux de son odeur. J'étais dans un piteux état, mes cheveux étaient très mal attachés, j'avais toujours les mêmes vêtements. Je ressemblais plus à une souillon qu'à une de Pablo. Je me reculais légèrement pour retirer la chaine de mon bras. Je la lui mettais dans la main. « C'est à toi. J'ai besoin de la voir à ton cou. » Elle râla mais finit par accepter. Elle remit la chaîne à son cou et je touchais le pendentif bleu de mes doigts. « C'est quoi ces brûlures, Antonella ? » Elle fixait mon épaule qui était teintée de tâches noires. Je soupirais. Je ressemblais vraiment à une souillon. « Verveine. » Son regard s'était obscurcit et je pris ses mains pour être certaine qu'elle n'irait pas à leur poursuite. Elle protesta mais je ne la lâchais pas. Elle se calma, surtout parce qu'elle avait peur de me blesser. Je collais mon visage au sien. « Je suis désolée pour l'autre soir, Leah. »